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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 14:53

 

interstellar-posterQuand j’étais gosse, je voulais devenir astronaute. Si j’ai emprunté des chemins plus terrestres, j’ai toujours gardé la fascination des grands espaces intergalactiques. Faute de simulateur de la Nasa à la maison, je collectionne donc les objets volants cinématographiques (qui sont bien souvent des objets branlants soporifiques). Dernièrement, j’ai ajouté Interstellar à ma collection de merdes spaciales. Je vous le résume en 5 points :


1. C’est long. Beaucoup trop long. Au moins 2 h 45 de trop (sur 2 h 50). On frôle l’abysse existentiel, le trou noir de l’attention. Pire, on sombre dans un ennui sidéral.


 2. Ça n’a aucun sens. Non, vraiment, le père de famille fermier qui traverse les galaxies avant de revenir, via des raccourcis spacio-temporels flottants, sous forme de fantôme en 5 D, derrière la bibliothèque de sa fille, ça n’a ni queue (de comète) ni tête.


 3. C’est bruyant. Le vrombissement des moteurs de vaisseaux improbables (et je ne vous parle pas du robot en bâtons…) saturé dans les enceintes afin, sans doute, de procurer à un public sourd une impression d’immersion, c’est trop. Remarque, cela couvre un peu le ruminement permanent de la salle (mais quel est le premier con qui a eu l’idée de vendre des pop-corns à des spectateurs de cinéma ??). Bref : j’ai regretté mes boules Quies (et mon oreiller).


 4. C’est moche. On ne voit rien ou presque des grands espaces infinis où dérivent nos dérisoires galaxies. Dans Gravity, on se tapait l’humour de beauf de Cloney, mais au moins on avait l’impression de flotter dans l’espace. Ici, on se coltine des intérieurs de vaisseaux moches, des planètes de flotte ou de glace moches, des trous noirs moches, mais aucune jolie vue panoramique de systèmes solaires qu’on voudrait en poster.


 5. Enfin et pour finir, "Je n’écrirai rien sur ce film, c’est une merde !" (Les cinéphiles des années 1990 comprendront).

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  • : Les chroniques acides de la belette
  • : Les coups de gueule d'une demi-beurette au pays du beurre salé. Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant réellement existé serait purement fortuite.
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  • 32 et toutes ses dents. Scribouillarde tombée dans la marmite philosophique, cherche l'Humanité la lanterne à la main. Chiante, impatiente, exigeante, avec quelques qualités paraît-il.
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